Explosion du Port de Beyrouth – 1 an après

Architectes de l’urgence expose son bilan d’intervention et sa frustration à ne pouvoir faire plus !

 

Le 4 août 2020, alors qu’une crise sanitaire cloisonne de plus en plus le monde entier, une terrible explosion se produit dans le port de Beyrouth et plonge ce pays, qui faisait déjà face à une situation socio-économique délicate, dans un marasme et une détresse infinie.

Les Architectes de l’urgence décident immédiatement d’apporter une assistance et acheminent grâce aux avions affrétés par le Centre du Crise du Quay d’Orsay, une équipe et des matériels techniques pour une assistance d’urgence aux opérations de déblaiement et de reconstruction.

Très vite, et avec l’appui de ressortissants libanais vivants en France, la fondation met en place des collaborations qui conduisent à la création de la fondation Windows for Beirut, sous égide de la fondation Architectes du Monde, qui abrite également la fondation Architectes de l’urgence.

L’objectif de la fondation Windows for Beirut est de réparer avant l’hiver le maximum de logements dont les ouvertures (fenêtres, portes…) ont été soufflées ou détruites par l’explosion.

Se met alors en place un chaine de solidarité pilotée par Windows for Beirut et plusieurs projets voient le jour dans divers quartiers de Beyrouth et grâce à la collaboration de plusieurs acteurs et associations locaux dont Bassma, Live Love Beirut, Baytna Baytak…

A ce jour, près d’un an après la catastrophe, plusieurs centaines de logements ont pu être réhabilités pour permettre à près d’un millier de libanais (environ 230 familles) de réintégrer leur logement dans des conditions dignes et sécuritaires. La situation politique et les banques qui ne fonctionnent pas n’arrangent rien au relèvement rapide de la ville de BEYROUTH, le pays est dans une telle incertitude que les financements internationaux n’arrivent pas au détriment des populations.

 

La fondation Architectes de l’urgence, la fondation Windows for Beirut, et leurs partenaires locaux œuvrent main dans la main pour fournir des solutions de relogement mais les financements sont malheureusement limités et ne leur permettent pas de s’atteler à des projets de plus grande envergure sur Beyrouth.

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