1 an après le séisme d’Amatrice, Architectes de l’urgence rappelle que des solutions, telles que du mobilier parasismique, sont possibles pour sauver des vies !

Les bilans des séismes d’Amatrice, il y a un an, ou de l’île d’Ischia, il y a quelques jours en Italie, pourtant d’une intensité mesurée, respectivement 6,2 et 4, démontrent que bon nombre de constructions ne respectent toujours pas les règles parasismiques.

Architectes de l’urgence qui avait effectué une mission d’évaluation à Amatrice fin août 2016 avait déjà constaté et dénoncé à l’époque cette problématique.

En effet que ce soit sur les chantiers illégaux soulevés par l’article du journal Le Monde de ce jour, la mauvaise qualité des matériaux et de leur mise en œuvre, ou encore l’ancienneté des constructions qui n’incluaient pas encore les normes de construction actuelles type Eurocode 8, toutes ces pratiques génèrent en cas de séisme un bilan humain désastreux.

C’est pourquoi, la fondation Architectes de l’urgence, qui a été présente et active à la suite de nombreux séismes au niveau international, avait alors suggéré une solution alternative afin de sauver des vies.

En effet, les règles de construction parasismique ont été mises en place afin de faire des bâtiments plus solides et plus résistants en cas de secousses, mais le but ultime de ces normes est bien avant tout de sauver des vies.

Si ces bonnes pratiques ne sont pas respectées, alors il faut pouvoir proposer d’autres solutions et le lancement du concours de mobilier parasismique par la fondation Architectes de l’urgence dont les résultats ont été publiés cet été, avait pour but de créer des cellules de refuge à l’intérieur des bâtiments, afin de laisser le temps aux secours d’atteindre les possibles rescapés.

Exemples de lit et cuisine parasismiques :