Communiqué de presse

1 juin 2016

La fondation Architectes de l’urgence propose des solutions plus adaptées au contexte d’un pays riche et suggère d’abandonner les cabanes temporaires au profit de solutions alternatives plus adaptées et plus économiques.

Les Architectes de l’urgence sont nés suite aux inondations de la Somme en 2001, région dans laquelle prés de 2000 familles ont été à l’époque, relogées dans des mobil-homes, dans des appartements du parc immobilier et temporairement aussi dans des gymnases et équipement publics.

La production d’abris temporaires décents est un devoir, il n’y a pas de discussion sur ce point. Cependant, le choix de la réponse est possible. Pour les migrants de Grande Synthes, comme ceux dans Paris, des solutions autres qu’un traitement en camps de réfugiés d’un pays du tiers monde est réalisable et économiquement viable (beaucoup moins cher que des nuitées d’hôtel).

Nous proposons d’utiliser des bâtiments réaménagés et sécurisés (petits bâtiments d’artisanat, immeubles de bureaux), comme nous l’avons fait à Montreuil dans un squat pour 150 personnes en 2015 : https://www.youtube.com/watch?v=QTHBL1quNWw

Architectes de l’urgence propose également l’utilisation de bungalows de chantier, de mobil homes afin de répondre aux besoins au cas par cas et éviter la prolifération de camps de déplacés.

Fondation Architectes de l’urgence
T +33 (0)3 22 80 00 60
info@archi-urgent.com